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01/03/2013

La plaque sur Radio Nacional

Quelques jours avant la pose de la plaque au lycée, Liliana Samuel et Angeline Montoya, membres du comité de la plaque, ont participé au programme en français de Radio Nacional de Magdalena Arnoux (elle-même ancienne élève du lycée Jean-Mermoz), pour raconter les origines du projet.

Vous pouvez réécouter le programme en cliquant ici.

22/01/2013

Algunas fotos de la ceremonia de colocación de la placa


Discurso de la rectora Sabine Dubernard el 10 de diciembre

La rectora del liceo "Jean Mermoz", Sabine Dubernard, pronunció un discurso el día de la colocación de la placa en el colegio, el lunes 10 de diciembre de 2012, día de los derechos humanos.

He aquí su texto (ver video más abajo):
Monsieur l’ambassadeur,
Mesdames et messieurs les représentants de l’Association des anciens élèves,
Mesdames les portes paroles du groupe « plaque »,
Estimados presentes,
y sobre todo estimadas familias de las victimas, ex alumnos o empleados del collège y del Lycée Jean Mermoz.

Es para todos nosotros un momento muy cargado de emoción.

Voy a dirigirles algunas palabras en nombre de toda la comunidad, sobre todo para contarles cómo llegamos a este momento y cómo se involucraron los profesores y los alumnos en este proyecto de escritura de la memoria del Lycée franco argentino.

Para mí, el proyecto de poner una placa en el liceo en homenaje a las víctimas del terrorismo de Estado en Argentina surgió de un pedido que me fue hecho a poco tiempo de mi llegada y que fue presentado en el último Conseil d’Etablissement de 2010. A partir de ese momento, el tema entró en el liceo hasta culminar este año en un proyecto pedagógico a cargo de los profesores de historia por su parte argentina et histoire géographie por el lado francés.

En el nivel de Première, el tema de la mémoire, la memoria, ese deber nuestro como seres humanos perteneciendo a una sociedad determinada, fue central. La memoria es colectiva, simplifica la realidad porque sirve para comprender el presente y para reaccionar en la realidad del momento, se opone en esto a la Historia, que busca estudiar todos los aspectos del pasado para entenderlo.

La historia es científica, el resultado de sus estudios se publica. La memoria contiene un juicio colectivo sobre los hechos, da lugar a conmemoraciones, ceremonias, momentos colectivos en la vida de un país o una comunidad.

La memoria necesita la historia, porque necesita apoyarse sobre hechos establecidos para no caer en el “rumor”.

La historia es imprescindible para entender el pasado, la memoria es imprescindible para construir el presente.

Central en el proceso educativo, esta acción de memoria dio lugar a dos mesas redondas: una con el tema principal del testimonio, de la memoria del relato, y la segundo con un propósito mas científico con historiadores y antropólogos. Por el lado francés trabajaron sobre la memoria de la shoah y la de la guerra de Argelia.

En paralelo, los alumnos tuvieron con construirse una memoria propia hecha de los testimonios e investigaciones.

A nivel de la comunidad, los alumnos lo hablaron en el CVL, Conseil de la Vie Lycéenne, asamblea de alumnos del nivel Lycée que se reúne bajo la presidencia del Proviseur.

Al nivel primario, también se trabajo el tema en relación con los profesores de secundario que intervinieron sobre ese tema, incluyéndolo en el tema más amplio de la memoria colectiva, y pueden ver el trabajo que se hizo sobre los derechos humanos.

Este proyecto está inscrito en nuestro programa general de escuela UNESCO.

Para los alumnos, el tema de saber si teníamos o no que colocar una placa para los miembros de nuestra comunidad, victimas del terrorismo de Estado en Argentina, nunca fue un tema, nunca fue una discusión, siempre fue una evidencia.

Hoy no se termina este proceso de “travail de mémoire”: es el principio.

Mañana, los alumnos verán esta placa, y al igual que lo hicieron cuando colocamos el afiche con los nombres, las fotos y las biografías en el centre de documentación, preguntarán. Otros contestarán…y la memoria seguirá su marcha.

11/12/2012

Discurso de Eric Domergue el 10 de diciembre

Eric Domergue, el hermano de Yves Domergue, pero también ex alumno del Collège Français y del Liceo Jean Mermoz, y padre de alumnos en el liceo hasta el año pasado, pronunció un discurso el 10 de diciembre de 2012 con ocasión de la colocación de la placa en el colegio:


Discours de l'ambassadeur de France le 10 décembre

Le 10 décembre, journée internationale des droits humains, l'ambassadeur de France en Argentine, Jean-Pierre Asvazadourian, a prononcé un discours à l'occasion de l'inauguration de la plaque au lycée Jean-Mermoz.

Voici ses paroles (voir plus bas la vidéo) :
Discours à l’occasion de l’inauguration de la plaque pour commémorer les Disparus
Lundi 10 décembre 2012 - Lycée Jean Mermoz – 18h00
____________________________________

Madame la Proviseure,
Chers anciens du Collège Français et du Lycée Jean Mermoz
Chère Angéline Montoya,
Cher Eric Domergue,
Mesdames et messieurs
Chers amis,

Nous sommes réunis cet après-midi du 10 décembre pour évoquer la
mémoire des membres de la communauté scolaire franco-argentine qui
ont été victimes pendant les années sombres de la répression illégale,
du terrorisme d'Etat. Ces victimes et les crimes qui ont été commis à leur
encontre n’ont pas été oubliés et nous sommes réunis aujourd’hui pour
faire acte de mémoire.

Avant toute chose, je voudrais faire part de mon émotion personnelle,
de mon respect et de ma solidarité avec les familles et les proches des
personnes dont nous honorons le souvenir. Emotion, respect, solidarité,
mémoire, mais aussi aspiration à la justice sont, je crois, les sentiments
que nous partageons tous. La justice en effet a besoin de la mémoire et
la mémoire se nourrit elle-même de la justice pour devenir une histoire
commune sur laquelle se construit la société.

Je ne peux que souligner la pertinence de la date que vous avez choisie
pour cet acte de mémoire. Le 10 décembre, Journée internationale des
droits de l'Homme, est célébré depuis plus d’un demi-siècle à l'appel des
Nations unies. Parmi les droits de l'Homme, il y a la justice, le respect de la
vie, le droit à l'éducation et la liberté de conscience et d'expression. Tous
ces droits qui ont été alors été déniés à vos proches, à vos camarades, à
vos amis, ou à vos anciens.

Ne pas oublier, c'est l'esprit même de ce 10 décembre, de cette journée
internationale. Et souligner ces droits, c’est rappeler la nécessité de
respecter les règles de l'Etat de droit qui les garantissent et éviter la
répétition de ces crimes.

Le 10 décembre, c'est aussi je tiens à le mentionner également, le retour,
il y a aujourd'hui 29 ans, de la démocratie en Argentine, un pays qui a
souffert dans son histoire moderne de plusieurs interruptions de l’ordre
démocratique et de l’Etat de droit ainsi que de violations graves des droits
de l’Homme.

C'est donc en ce 10 décembre 2012 qu’aboutit le projet porté par le Comité
que vous avez constitué et nous allons pouvoir dévoiler ensemble dans
quelques instants une plaque commémorative dont le but est de conserver
pour l’avenir la mémoire des membres de la communauté scolaire franco-
argentine assassinés ou disparus pendant la dernière dictature. Cette
mémoire, pour vous qui êtes à l'origine de ce projet, est bien sûr vive et
indélébile. Votre souci est de la transmettre à ceux qui vous suivent et vous
suivront au lycée Jean Mermoz.

Vous avez porté ce projet de plaque depuis près de trois années, une
période qui a pu vous sembler longue mais qui, je crois, a permis à votre
idée de mûrir et de recueillir un large soutien, grâce à vos efforts pour faire
connaître, expliquer et faire partager votre initiative. L'objectif de construire
et de faire vivre une mémoire partagée mérite d'être salué et a rendu
possible cet aboutissement aujourd'hui, pour lequel je suis heureux de vous
accompagner.

Je voudrais également souligner le rôle positif joué par la proviseure et
celui de l'équipe pédagogique du Lycée qui a pris part à votre projet en
organisant des échanges avec les élèves autour de plusieurs témoignages.

L'ancien collège français et le lycée Jean Mermoz, pleinement insérés
dans la société argentine, en ont traversé les moments forts et les drames.
Vos proches, camarades, amis et anciens enlevés et assassinés, français,
argentins ou franco-argentins, témoignent de ce destin partagé. En
dévoilant cette plaque ce jour, vous unissez le lycée à des milliers d'autres
établissements argentins également frappés par la répression.

En ce qui concerne la France, je souhaite vous dire qu’elle demeure
profondément attentive à l’action de justice concernant ses citoyens
disparus ou assassinés en Argentine pendant la dernière dictature militaire.
Depuis mon arrivée dans ce pays, il y a un peu plus de trois ans, j’ai pu
assister au déroulement de plusieurs procès concernant des concitoyens.
J’ai pu aussi, cher Eric Domergue partager en 2011 votre émotion et celle

de votre famille lors de l’identification des restes d’Yves. Et je voulais tous
vous assurer de mon intérêt continu et de mon soutien.

Je souhaite enfin terminer en saluant avec vous la mémoire de chacune
des personnes que souhaite honorer cette plaque, des personnes qui ont
un nom et un visage et dont le souvenir est porté par tous ce soir.

Je vous remercie.

La placa se hizo realidad...

Luego de tres años de trabajo, se colocó en el hall del colegio la placa en homenaje a los miembros de la comunidad del Jean Mermoz y del Collège Français víctimas del terrorismo de Estado, este lunes 10 de diciembre, día internacional de los Derechos Humanos.

Ni la lluvia, ni los vientos huracanados ni el trueno que se abatieron sobre la ciudad esa tarde pudieron vencer la voluntad de aquellas personas que creían imprescindible ese deber de memoria.

Ante unas cien personas, se turnaron para hablar Angeline Montoya y Liliana Samuel, integrantes del Grupo Placa, Eric Domergue, hermano de Yves Domergue, pero además ex alumno del Collège Français y del Jean Mermoz y padre de alumnos hasta el año pasado,  Sabine Dubernard, la rectora del liceo, y Jean-Pierre Asvazadourian, el embajador de Francia.

La placa fue develada por el embajador, junto a Françoise Tisseau, mamá de Marie-Anne Erize, y Ellen Wolf, mamá de Cecilia Rotemberg.

Se hicieron presentes muchos familiares de los siete desaparecidos o asesinados a quienes se rindió homenaje (además de Yves Domergue, Marie-Anne Erize y Cecilia Rotemberg, Alejandra Lapacó, Claudio Adur, Elena Ungar y Rubén Rosemberg).

Pero también, muchos miembros de la comunidad del liceo (padres de alumnos actuales y de otras épocas, ex alumnos, profesores y ex profesores, miembros del personal...).

Pronto subiremos fotos y videos, así como los textos de los distintos discursos que se pronunciaron durante esta ceremonia histórica y tan emocionante para todos aquellos que trabajamos durante tanto tiempo para que esta placa fuera una realidad.

Yves, Marie-Anne, Cecilia, Alejandra, Claudio, Elena, Rubén... ¡PRESENTES!

Nunca más.
Plus jamais ça.


06/12/2012

Faltan 4 días...

Este lunes 10 de diciembre a las 18 horas tendrá lugar un momento histórico: se colocará la placa en homenaje a los ex alumnos y empleados del liceo Jean Mermoz y del Collège Français víctimas del terrorismo de Estado.

Agradecemos muy especialmente a todos los firmantes del petitorio, sin quienes esto no habría sido posible.

Tambien al embajador de Francia, Jean-Pierre Asvazadourian, quien nos apoyó desde el día que le presentamos el proyecto, hace casi tres años, así como a la rectora del liceo, Sabine Dubernard.
 
Esperamos que la ceremonia del lunes tenga lugar en las mejores condiciones posibles, con el máximo respeto que se merecen los familiares de las víctimas de la dictadura que estarán presentes.

¡Nos vemos el lunes!

Grupo Placa.


01/11/2012

¿Quién era Claudio Adur?

Claudio César Adur fue detenido y desaparecido el 11 de noviembre de 1976.

Claudio, que no había cumplido 25 años en ese entonces, había sido alumno del Collège Français, donde hizo toda la primaria, desde la 12e hasta la 7e (de preescolar a quinto grado), en 1962.

También fue alumno de la Alianza Francesa, hacia el año 1968. Una compañera de clase de esa institución recuerda en el blog en su memoria: "En la clase, teníamos que presentarnos en francés, y me impacto su francés pulido al máximo, un manejo de la lengua que iba mas allá de lo habitual para esta clase."

Claudio era profesor de Historia del Arte y periodista. Como docente e investigador había fundado, junto a otros compañeros, el Centro de Estudios e Investigaciones Artísticas. Fue militante de la Juventud Universitaria Peronista (JUP) y uno de los responsables de la carrera de Historia del Arte. 

Al día de la fecha, Claudio, que fue detenido junto a su esposa, Bibiana Martini, sigue desaparecido.

Claudio será homenajeado el día de la colocación de la placa en el liceo, el 10 de diciembre, junto con Yves Domergue, Marie-Anne Erize, Alejandra Lapacó, Rubén Rosemberg, Cecilia Rotemberg y Elena Ungar.

Clase de 7e del Collège Français.
Claudio es el tercero partiendo de la derecha,
en la fila de atrás.

31/10/2012

Otro caso de ex alumno del Collège Français desaparecido

Luego de la confirmación de los casos de Alejandra Lapacó, ex maestra de jardín de infantes, Rubén Rosemberg, ex celador del Mermoz, y Elena Ungar, ex alumna del Collège Français, acabamos de tener confirmación de otro caso de un ex alumno del Collège víctima del terrorismo de Estado:

Claudio Adur, desaparecido el 11 de noviembre de 1976.

Claudio ingresó al Collège Français en 1957 en 12e, y llegó hasta la 7e, en 1962.

Pronto subiremos una pequeña reseña con más datos sobre nuestro ex compañero.

Claudio Adur

25/10/2012

Es oficial: ¡ se coloca la placa el 10 de diciembre !

Con muchísima emoción, los integrantes del Grupo Placa, que luchamos desde hace tres años por la realización de un homenaje a las víctimas del terrorismo de Estado del "Jean Mermoz" y del Collège Français, les anunciamos oficialmente que

la placa se colocará el lunes 10 de diciembre de 2012
en el recinto del colegio

La ceremonia contará con la presencia del embajador de Francia, Jean-Pierre Asvazadourian, y de otras personalidades sobre las que comunicaremos oportunamente.

Agradecemos profundamente el apoyo de todos, en particular a los firmantes del petitorio, gracias a quienes nuestros compañeros, ex alumnos y ex empleados víctimas del terrorismo de Estado, podrán, al fin, ser conmemorados.

Nunca más.
Plus jamais ça.

Grupo Placa.


19/10/2012

¿Quién era Elena Ungar?


Elena María Ungar fue asesinada el 21 de octubre de 1977.

Elena, Hélène para los amigos del Collège Français, nació en Buenos Aires el 9 de mayo de 1956. Comenzó sus estudios primarios en el Collège Français, donde cursó desde 12° hasta 7° (de preescolar a quinto grado) y terminó la primaria en la Escuela N°16 CE 9°, Carlos María Moyano. Hizo la segundaria en el Liceo N°9, estas dos, instituciones públicas.

 
Sus intereses se inclinaron pronto por el teatro, las personas y la justicia social. Comenzó su militancia muy joven. Estudió enfermería y trabajó en distintos lugares, "siempre buscando un mundo, un país, un lugar más justo", nos cuentan Alejandra y Ezequiel, sus hermanos. "Miraba hacia adelante sin importar los riesgos en un contexto de país muy difícil".

Una mañana de octubre de 1977, ingresaron militares en su domicilio, y Elena, de 20 años, fue acribillada.

"Nos dejó su fortaleza, su visión de cambio, y su convicción y coherencia de no negociar lo innegociable", dicen sus hermanos.


Elena será homenajeado el día de la colocación de la placa en el liceo, junto con Yves Domergue, Marie-Anne Erize, Alejandra Lapacó, Rubén Rosemberg y Cecilia Rotemberg.


Foto de clase de 10e C en el Collège Français.


Foto de clase
de 11e del Collège français,
ella está en la penúltima fila,
es la segunda de la izquierda.

¿Quién era Rubén Rosemberg?

Por ahora, sabemos pocas cosas de Rubén Rosemberg, desaparecido el 12 de julio de 1976.

Rubén tenía 24 años cuando desapareció. Era estudiante de arquitectura y estaba casado con Lucrecia Rosario Taboada.

Rubén Rosemberg
Había ingresado a trabajar en el Liceo "Jean Mermoz" el 25 de septiembre de 1975, y lo titularizaron en marzo de 1976. Su familia recuerda que se desempeñaba como preceptor, pero figuraba como cadete en los recibos de sueldo.

El 12 de julio de 1976, Rubén deja de acudir a trabajar al liceo, sin previo aviso. Lo habían secuestrado a él y a su grupo de estudiantes de la facultad de Arquitectura, víctima del terrorismo de Estado.

Al día de la fecha, sigue desaparecido.

Será homenajeado el día de la colocación de la placa en el liceo, junto con Yves Domergue, Marie-Anne Erize, Alejandra Lapacó, Cecilia Rotemberg y Elena Ungar.



¿Quién era Alejandra Lapacó?

Alejandra Lapacó fue secuestrada el 16 de marzo de 1977.

Había nacido el 15 de noviembre de 1957.

Su historia con el Liceo "Jean Mermoz" fue corta. Hizo algunas horas de suplencias entre junio y noviembre de 1976 como maestra del jardín de infantesAunque no hay registro oficial de que haya vuelto a ser conovcada, su madre, Carmen Aguiar de Lapacó, integrante de Madres de Plaza de Mayo-Línea Fundadora, recuerda haber escuchado una conversación telefónica que su hija mantuvo en francés con la directora del jardín del Liceo en la que se le ofrecía seguir trabajando en 1977.

Alejandra era estudiante de Antropología y pertenecía a la Juventud Universitaria Peronista (JUP), una de las organizaciones duramente perseguidas por la dictadura militar.

Alejandra fue secuestrada a los 19 años junto a su mamá, Carmen, su novio, Marcelo Butti Arana, y un primo, Alejandro. Fueron llevados al Centro Clandestino de Detención "Club Atlético", ubicado sobre la avenida Paseo Colón, en el barrio porteño de San Telmo, que funcionó en el subsuelo de un edificio que en 1979 fue demolido para construir la autopista 25 de Mayo y convertido en un sitio de memoria.

La mamá y el primo de Alejandra fueron liberados días después del secuestro. Desde entonces, Carmen se convirtió en una Madre de Plaza de Mayo y a sus 89 años, sigue luchando incansablemente en busca de verdad y justicia. El 16 de julio pasado fue declarada personalidad destacada en derechos humanos de la ciudad de Buenos Aires.
"Desde chiquita, Alejandra tenía cierta sensibilidad", cuenta su mamá. "Recuerdo que una vez, los Reyes Magos le habían traído unos juguetitos y me dijo: 'Mamá, los Reyes Magos son malos, porque le traen juguetes a los chicos que tienen plata, y a los pobres no les traen nada'".

Al día de la fecha, Alejandra y su novio Marcelo siguen desaparecidos.

Alejandra será homenajeado el día de la colocación de la placa en el liceo, junto con Yves Domergue, Marie-Anne Erize, Rubén Rosemberg, Cecilia Rotemberg y Elena Ungar.

Carmen Aguiar de Lapacó
Más información:

El caso de Alejandra Lapacó en los Archivos por la Memoria

Testimonio sobre el secuestro y desaparición de Alejandra

Información sobre el juicio Atlético-Banco-Olimpo

09/10/2012

Confirmados tres nuevos casos de compañeros del Mermoz y del Collège víctimas del terrorismo de Estado

En estos últimos días, hemos podido confirmar tres nuevos casos de compañeros del Liceo "Jean Mermoz" y del Collège français desaparecidos o asesinados durante la última dictadura militar argentina.
Ces derniers jours, nous avons eu confirmation de trois nouveaux cas de camarades du lycée Jean-Mermoz y du Collège français disparus ou assassinés pendant la dernière dictature militaire argentine.

Hasta ahora, sabíamos de tres personas:
Jusqu'à présent, nous avions connaissance de trois personnes :

Yves Domergue
Marie-Anne Erize
Cecilia Rotemberg

Por supuesto, el homenaje que rindamos a nuestros ex compañeros desaparecidos o asesinados, el día que, por fin, coloquemos la placa que los recuerde, incluirá los tres nuevos casos.
Bien entendu, l'hommage que nous rendrons à nos anciens camarades disparus ou assassinés le jour où, enfin, nous poserons la plaque en leur honneur, inclura les trois nouveaux cas.

Se trata de dos ex empleados, uno de los cuales fue secuestrado cuando estaba trabajando en el Mermoz, y de una ex alumna del Collège:
Il s'agit de deux anciens employés, l'un deux ayant été enlevé alors qu'il travaillait au Mermoz, et d'une ancienne élève du Collège :

Alejandrá Lapacó 
Nacida el 15 de noviembre de 1956, desaparecida el 17 de marzo de 1977.
Hizo suplencias entre junio y noviembre de 1976 como maestra del jardín de infantes del "Jean Mermoz".
Née le 15 novembre 1956, disparue le 17 mars 1977.
Elle a fait des remplacements entre juin et novembre 1976 comme institutrice de l'école maternelle.

Rubén Rosemberg
Desaparecido el 11 de julio de 1976 a los 24 años.
Ingresó a trabajar como celador al liceo el 25 de septiembre de 1975, lo titularizan en marzo de 1976.
Disparu le 11 juillet 1976 à l'âge de 24 ans.
Il a commencé à travailler comme surveillant le 25 septembre 1975 et a été titularisé en mars 1976. 

Elena María Ungar
Nacida el 9 de mayo de 1956, asesinada el 21 de octubre de 1977 en su domicilio por militares.
Estudió en el Collège français desde 12° hasta 7°.
Née le 9 mai 1956, assassinée le 21 octobre 1977 à son domicile par des militaires.
A fait son école primaire au Collège français depuis la 12e jusqu'à la 7e. 

Placa conmemorando a la ex alumna del Collège français
Elena Ungar

04/09/2012

Segunda mesa redonda sobre la dictadura en el liceo

Se viene la segunda Mesa Redonda en el Liceo "Jean Mermoz".

Tras la primera histórica Mesa Redonda sobre la Memoria que tuvo lugar el 23 de marzo con la participación de familiares de dos integrantes de la comunidad del liceo víctimas del terrorismo de Estado, el viernes 7 de septiembre se organizará en el Liceo el segundo encuentro.

La mesa redonda estará dirigida a alumnos de E2 y E3, será coordinada por la profesora de Historia Marina Chiaramonte, y contará con invitados especiales.

Los invitados son la historiadora Florencia Levin, Luis Fondebrider, del Equipo Argentino de Antropología Forense (EAAF), y Manuel Gonçalves Granada, nieto recuperado que forma parte de la comisión directiva de Abuelas de Plaza de Mayo.

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Deuxième table ronde au lycée Jean-Mermoz

Après la première table ronde historique sur la Mémoire, qui a eu lieu le 23 mars avec la participation des familles de deux membres de la communauté du lycée victimes du terrorisme d'Etat, la deuxième rencontre sera organisée le vendredi 7 septembre.

La table ronde sera dirigée aux élèves de Première et Terminale, sera coordonnée par la professeure d'Histoire Marine Chiaramonte, et comptera avec la présence d'invités spéciaux.

Les invités sont l'historienne Florencia Levin, Luis Fondebrider, de l'Equipe argentine d'anthropologie légiste (EAAF) et Manuel Gonçalves Granada, un petit-fils récupéré qui fat partir de la commission directive des Grands-Mères de la Place de Mai.


04/08/2012

Inesperado testimonio en el caso de Marie-Anne Erize

Nota publicada en Tiempo, de San Juan, el 31 de julio de 2012

Apareció una nueva testigo que aportará datos sobre el momento en que secuestran a Marie Anne Erize, en octubre de 1976. Será un testimonio clave en un caso de repercusión internacional. 

Hoy se espera una declaración inédita sobre el caso de la modelo Marie Anne Erize en el marco del megajuicio por crímenes de lesa humanidad ocurridos en San Juan durante la última dictadura militar.

La querella agregó una nueva testigo en el proceso, que es una mujer de apellido Aro, que en ese momento habría tenido unos 10 años, y que habría visto el secuestro de Marie Anne, ocurrido en octubre de 1976,  porque vivía cerca de la bicicletería de Palacio, donde fue el operativo. Ella no declaró nunca porque se supo de su experiencia hace alrededor de un mes. Y fue casi por casualidad que se conoció de su vivencia, porque lo comentó durante un taller que compartía con una de las abogadas de la querella. 

Lo que pueda decir esta inesperada testigo es clave porque ratifica el relato del bicicletero Palacio, y puede dar más detalles sobre el forcejeo y las condiciones y participantes del secuestro. Incluso, dijeron fuentes calificadas, se acuerda del zapato de Marie Anne tirado en la calle luego de que se la llevaran a la fuerza.       

El caso Erize -que empezó a tratarse este mes, el día antes de que declarara José Luis Gioja-, es uno de los más emblemáticos de la megacausa de los crímenes de la dictadura, por sus repercusiones internacionales. Según la historia que se conoce hasta ahora, el entonces teniente Jorge Olivera, sentado hoy en el banquillo de los acusados, es uno de los principales responsables de los vejámenes que habría sufrido la modelo de ascendencia francesa, quien era militante política y habría terminado sus días en el camping llamado "La Marquesita", que se señala como el peor centro clandestino de detención durante la dictadura en San Juan. 
Palacio ya declaró, como así también su esposa, y en el corto plazo se espera un reconocimiento in situ del lugar donde funcionaba la bicicletería, en Abraham Tapia y General Acha. Además, se prevé que lleguen especialmente a la Provincia a declarar los familiares directos de Erize que viven en Buenos Aires y que hasta ahora sólo se han expresado mediante sus abogados.

Nota consultable aquí


08/07/2012

Plaque en hommage aux enfants juifs morts en déportation

A Paris, des plaques ont été posées sur la façade de très nombreuses écoles où d'anciens élèves juifs ont été déportés pendant l'Occupation. 

Par délibération en date des 24 et 25 septembre 2001, le Conseil de Paris a décidé de rendre un hommage particulier aux 11000 enfants juifs des écoles parisiennes, morts en déportation.

A ce jour, ce sont 6403 enfants dont le souvenir est nominativement rappelé sur 332 plaques commémoratives réparties sur les établissements scolaires de la capitale. 

En fait, il s'agit de deux plaques : la Ville appose des plaques sur la façade et dans le hall des établissements, principalement des maternelles et des primaires, où ces enfants étaient élèves. Les noms des jeunes victimes sont gravés sur chaque plaque située à l’intérieur des établissements. 

Plaque commémorative à l'école Béranger (IIIe)

27/06/2012

"Esta placa significa mucho, muchísimo"

Nos escribe una ex alumna del liceo, que acaba de firmar el petitorio:
Soy del 83, "hija de la democracia".

A los 12 años, mi papá me contó, entre tantas de las cosas que me contó sobre los años de la dictadura, que él conocía a una chica que había ido al Liceo y que está desaparecida desde el 76. Que se llamaba Marie-Anne Erize.

Yo, niñita ingenua, fui a preguntar a profesores y autoridades qué había pasado durante los años de la dictadura en el liceo. ¿Caían inspecciones? ¿Había movimientos raros? ¿Se tenía miedo? No recibí respuestas... Me generó mucha bronca no recibir respuesta.

Leyendo otros comentarios, habrá dependido de quiénes enfrentaran el tema. En mi experiencia personal, sólo lo vimos en historia, con Marina Chiaramonte en 4to o 5to año.

Esta placa, significa mucho, muchísimo. Para recordar a Yves, Marie-Anne, Cecilia, otrxs y sus luchas. Para acompañarles siempre, porque su lucha vive hoy en muchos de nosotrxs que queremos un mundo más justo.

Pareciera que el poner una placa recordatoria y reivindicatoria en el Liceo, al igual que las preguntas del ayer, sigue siendo un problema (hace 4 años que arrancaron con la idea).

Para que lxs chicxs que hoy quieran preguntar, puedan recibir con amor una respuesta sincera de lo que sucedió en esos años nefastos de nuestra historia, porque hace rato ya es hora...

Por Marie- Anne, Cecilia e Yves, y todxs lxs compañerxs detenidxs desaparecidx presentes ahora y siempre.

Saludos.

Laura Gunst (ex alumna del Liceo promoción 2001)

Como Laura, pueden difundir el petitorio dando el enlace de este blog, y uniéndose a la causa Facebook:

26/06/2012

Más placas en colegios porteños

La Belgrano, placa que será colocada el 27 de junio próximo

La placa fue colocada en la Escuela Comercial Superior Carlos Pellegrini
el 27 de agosto de 2011

14/06/2012

Las monjas francesas desaparecidas también tienen sus placas

Durante la dictadura argentina desaparecieron 20 ciudadanos franceses.

Entre ellos figuran dos monjas, Alice Domon y Léonie Duquet. Ambas integraban un grupo de activistas humanitarios, que había sido infiltrado por el ex marino Alfredo Astiz.

Todos los miembros del grupo fueron secuestrados y desaparecidos en diciembre de 1977 y llevados al campo de exterminio de la Escuela de Mecánica de la Armada (ESMA).
Los restos de Duquet, arrojada al mar en los llamados "vuelos de la muerte", fueron identificados en 2005, tras estar enterrados sin nombre en un cementerio público de un balneario de la costa atlántica. Alice Domon sigue desaparecida.

En marzo de 2010 se colocó una placa de cerámica en homenaje a las dos monjas en una vereda de Buenos Aires.

"Sor Alice Domon y sor Léonie Duquet. Religiosas francesas detenidas-desaparecidas por el terrorismo de Estado, por ser fieles al pueblo y al Evangelio. 8 y 10 de diciembre de 1977", dice la baldosa, ubicada en la vereda de Callao, una transitada avenida en pleno centro porteño.

En el acto de colocación de la placa se leyó una carta que había escrito Léonie Duquet en 1972 a un hermano suyo, también religioso, en la que afirmaba: "Luchar por la liberación del hombre es lo más formidable que nosotros podemos realizar".

Además, desde el 1 de junio del 2000, en Buenos Aires, una plazoleta ubicada en la intersección de las calles Moreto, Medina y Cajaravilla, lleva el nombre de Alice Domon y Leonie Duquet.

En París, desde 2005, una calle lleva el nombre de las dos monjas desaparecidas, en el distrito número 13 de la capital francesa.

"Calle Alice Domont (sic) et Léonie Duquet,
sor Alicia y sor Léonie, misioneras francesas asesinadas en Argentina
en 1977 por la junta militar".

Entre los 20 desaparecidos franceses, tres eran ex miembros de la comunidad del liceo franco-argentino "Jean Mermoz" o del Collège français: Yves Domergue, Cecilia Rotemberg y Marie-Anne Erize, por los que queremos colocar una placa de homenaje en el colegio.

(con AFP)

Otros colegios rinden homenaje a sus desaparecidos / D'autres écoles rendent hommage à leurs disparus

En Argentina, muchos establecimientos escolares, universitarios, etc., tienen placas en homenaje a ex alumnos o ex docentes desaparecidos durante la dictadura. Entre ellos, el Colegio Carlos Pellegrini (34 alumnos y 2 docentes desaparecidos), el Nacional Buenos Aires (105 desaparecidos), o el Instituto Social Militar Dalmaso Centeno (6 desaparecidos).
He aquí algunos ejemplos en imágenes de esas placas o de los homenajes que se hicieron.

En Argentine, plusieurs établissements scolaires, universitaires, etc., ont posé des plaques en hommage aux ex élèves ou ex professeurs disparus pendant la dictature. Parmi eux, le Collège Carlos Pellegrini (34 élèves et 2 professeurs disparus), le Nacional Buenos Aires (105 disparus), ou l'Institut social militaire Dalmaso Centeno (6 disparus).
Voici quelques exemples en images de ces plaques ou des hommages.

EMET 27, CABA, placa que será colocada el viernes 15 de junio.

Escuela Normal Superior n°2 "Mariano Acosta", CABA,
placa colocada el 14 de mayo pasado
con la comunidad educativa de la escuela, familiares y compañeros.

Instituto Vocacional de Arte "Manuel José Labardén", CABA,
proyecto de placa que será colocada próximamente.
Comercial n°17, CABA,
aviso publicado en Página/12 del 30 de mayo de 2012.

23/04/2012

El "Vieytes" recordó a sus desaparecidos

Página/12, 21 de abril de 2012

Una forma de recordarlos a todos

Foto Bernardino Avila
Página/12
Una placa al pie del mástil de la bandera recuerda desde ayer a los veinte ex alumnos desaparecidos del Vieytes.

Pasaron más de tres décadas desde que los sueños que transitaban a pasos agigantados veinte estudiantes de la escuela Hipólito Vieytes les fueron arrebatados. Ayer se hicieron presentes otra vez en el mismo colegio, en la memoria de sus compañeros de curso, amigos y familiares, quienes decidieron recordarlos, en un acto de reparación histórica, con la colocación de una placa de homenaje. Son los ex alumnos de esa escuela que fueron desaparecidos y asesinados por el terrorismo de Estado en diferentes épocas del país.

Por iniciativa de la promoción 1971 del Vieytes, el patio del lugar se convirtió en el sector de los recuerdos de la escuela, donde una placa añadida sobre la base del mástil que iza la bandera es la huella imborrable de 20 chicos que no pudieron forjar el camino que añoraban, “en una de las épocas más oscuras de la historia política argentina”, tal como expresó en el inicio del acto, Hugo Soriani, ex alumno de la escuela e impulsor de esta iniciativa.

La nota completa de Página/12 haciendo clic aquí.



15/04/2012

Mensaje de agradecimiento de Marie-Noëlle Erize


Luego de la histórica mesa redonda sobre la dictadura argentina y el deber de memoria que se realizó en el liceo franco-argentino "Jean Mermoz" el 23 de marzo pasado, Marie-Noëlle Erize, hermana de Marie-Anne, envió al Grupo Placa un mensaje de agradecimiento:
La experiencia de la charla ante los alumnos del Lycée Franco-Argentin Jean Mermoz ha sido sin duda única y muy constructiva. Gracias a la iniciativa del grupo de ex alumnos que trabajan por el proyecto de la placa y de la profesora de historia Marina Chiaramonte, por primera vez el Lycée llevó a cabo una acción de este tipo, con motivo del aniversario del 24 de marzo, fecha del golpe de estado de la Junta Militar del año 1976. 
Nunca antes los alumnos tuvieron la posibilidad de conocer tan de cerca los sucesos de aquella trágica época de nuestra historia argentina ni la posibilidad de escuchar de viva voz qué pasó con algunos de los desaparecidos franceses por el terrorismo de Estado que la dictadura militar implantó a partir de entonces. Esta iniciativa de concienciación ha sido francamente positiva, despertando el interés manifiesto de los alumnos, quienes no dudaron en realizar algunas preguntas.
Era importante que supieran quiénes fueron los tres franceses que pasaron por el Liceo: dos ex alumnos (Yves Domergue y Cecilia Rottemberg) y una maestra de jardín de infantes (Marie Anne Erize). Que conocieran sus trayectorias, su lucha, su ideal y su sacrificio. Y honrar su memoria... Cuando todo esto sucedió, en 1976, yo era alumna del Lycée y me fue imposible hablar en aquél entonces. El terror nos paralizaba. No podíamos comentar nada, no sabíamos por quién ni por dónde vendría la amenaza de más sufrimiento. La soledad, el miedo, la impotencia, me acompañaron por muchos años más.
Hoy podemos hablar de ello, y luchar por que la verdad salga a la luz.

Esta charla nos ha permitido comunicar con estas nuevas generaciones que serán los que construyan el país del mañana y poder insistir en la necesidad de apoyar la democracia por encima de todo y de no permitir que NUNCA MÁS estas cosas sucedan en Argentina. Y ojalá que esto nos permita algún día poder poner esta placa que tan justamente recordaría que al menos tres personas que pasaron por el Lycée lucharon por un país mejor.

Muchas gracias por vuestra ayuda.
Marie-Noëlle Erize

Recordamos que el Grupo Placa, integrado por ex alumnos del liceo, trabaja desde el 2010 para que se coloque una placa dentro del establecimiento en homenaje a Yves Domergue (ex alumno y ex docente), Marie-Anne Erize (ex docente), desaparecidos en 1976, y Cecilia Rotemberg (ex alumna del Collège français), desaparecida en 1977.

Los restos de Yves Domergue fueron identificados en 2010, mientras que los de Cecilia Rotemberg aparecieron al año siguiente. 

Al día de hoy, Marie-Anne Erize sigue desaparecida.

26/03/2012

Histórica mesa redonda en el Liceo Franco Argentino "Jean Mermoz" sobre la memoria


 Reconstruir la memoria: “Es fundamental no olvidar”


Una mesa redonda inauguró el viernes 23 de marzo un proyecto pedagógico en el liceo sobre el deber de memoria relacionado con la última dictadura y el terrorismo de Estado
en Argentina.
Este primer paso dado en el conocimiento del pasado reciente por medio de sus actores es de vital importancia para mantener la memoria viva y develar en la medida de lo posible los más oscuros episodios de la historia argentina.

“En el inicio, la cosa fue igual. A Yves lo secuestraron en septiembre de 1976 en Rosario, a Marie-Anne a mediados de octubre de 1976 en San Juan. La gran diferencia es que nosotros logramos recuperar los restos de mi hermano y eso es fundamental para la familia, y especialmente para los padres: produce un evidente alivio”.  Estas palabras de Eric Domergue, hermano de Yves, ex alumno y ex empleado del Liceo Franco Argentino Jean Mermoz, secuestrado y desaparecido durante la última dictadura (1976-1983), abrieron la mesa redonda que puso en marcha el proyecto pedagógico sobre memoria y pasado reciente de la Argentina, coordinado por Marina Chiaramonte, profesora de historia del Liceo.

En la vísperas de cumplirse 36 años del golpe de Estado del 24 de marzo de 1976, fecha que en 2004 se instituyó en Argentina como el Día de la Verdad, por la Memoria y la Justicia, aproximadamente un centenar de alumnos de E2 y E3 (Première y Terminale) tuvieron la oportunidad de escuchar por primera vez el relato de Eric y el de Yolande y Marie-Noëlle Erize, hermanas de Marie-Anne, sobre el calvario que vivieron sus familias.

Yves, Marie-Anne y Cecilia Rotemberg, miembros de la comunidad del Liceo y de la institución que lo antecedió, el Collège Français, víctimas del terrorismo de Estado en Argentina, fueron recordados en el Auditorio del Liceo, como nunca antes lo habían sido en este ámbito.

Los restos de Cecilia Rotemberg, ex alumna del Collège Français de Belgrano, secuestrada a los 21 años, el 2 de enero de 1977, también fueron hallados e identificados a fines del año pasado gracias al preciado trabajo del Equipo Argentino de Antropología Forense.

Además de los hermanos de Yves y Marie-Anne, también participaron de la mesa Juliana Cagrandi y Ramiro Barreyro, profesora y director respectivamente de la escuela pública Pablo Pizzurno de Melincué, pequeña ciudad en el sur de la provincia de Santa Fe.

Juliana y su escuela cobraron una relevancia inmensa en la vida de los Domergue, ya que un trabajo escolar que inició ella con un grupo de alumnos en 2003 derivó en la  identificación en 2010 de los restos de Yves, que había estado enterrado durante 35 años como NN junto a su novia Cristina Cialcetta, en el cementerio de Melincué, en una historia con ribetes casi de novela con final “feliz” porque la familia pudo encontrarlo, explicó Eric.


“Marie-Anne tenía 24 años cuando desaparece. No se puede entender lo que pasó sin entender la época. Nosotros queríamos transformar la realidad, mejorar la calidad de vida. En América latina se hablaba del compromiso de la Iglesia con los pobres”,
contó Yolande para tratar de ubicar en la época al joven auditorio. “Éramos fervientes católicos y fervientes peronistas: ése era el encuadre”, recordó como un signo de época, aunque luego, sin los oyentes, Eric le recordaría que su hermano y Cecilia Rotemberg eran militantes, pero no peronistas, sino marxistas.

“Mi hermana daba clases de apoyo escolar en la villa miseria, acá nomás, a unas cuadras de acá”
, siguió su relato Yolande, mientras Marie-Noëlle exhibía sobre la mesa el libro “Una desaparecida en San Juan”, del periodista francés Philippe Broussard, de reciente aparición en Argentina, que relata apasionadamente la muy rica vida de Marie-Anne. Es la misma villa miseria que el entonces intendente de facto de Buenos Aires, Osvaldo Cacciatore, hizo arrasar dentro del plan de embellecimiento de los entornos del Estadio de River Plate donde habrían de jugarse los más importantes partidos de fútbol del Mundial Argentina-1978, para mostrar que aquí no pasaba nada de lo que contaba la publicidad anti-argentina.

“A Marie-Anne, la secuestran el 15 de octubre de 1976 y nos allanan la casa. Y hasta hoy no sabemos dónde están los restos de nuestra hermana. Después no sabemos más. El miedo, la sospecha era terrible… y el silencio de no saber, esperar un llamado, una carta. Nada, chicos, durante 35 años, es muy fuerte”,
aseguró.

A su vez, Marie-Noëlle contó que ella estudiaba en el Liceo cuando su hermana mayor desapareció. “No fui capaz de hablar del infierno que estábamos pasando en casa. Marie-Anne fue asistente de Maternelle, acá en el Liceo. Pudimos ir reconstruyendo la historia, a qué campo de concentración fue llevada, hay testigos que la vieron, pero no la hemos encontrado”, aclaró. El principal acusado por el secuestro y desaparición de Marie-Anne, el teniente Jorge Olivera, está siendo juzgado ahora en San Juan, en uno de los tantos juicios por crímenes de lesa humanidad que se reanudaron desde la anulación en 2003 de las leyes de Punto Final (1986) y Obediencia Debida (1987). Luego la justicia declaró inconstitucionales los indultos decretados por el expresidente Carlos Menem en 1990 que habían favorecido a los jerarcas de la dictadura condenados en el histórico Juicio a las Juntas de 1985.

Fue difícil vivirlo pero está en ustedes, las nuevas generaciones, el que el NUNCA MAS sea posible. Un desaparecido no es un muerto, no lo podés enterrar, ni despedir”, advirtió Marie-Noëlle.

Después tomaron la palabra Ramiro Barreyro y Juliana Cagrandi para contar la conmovedora historia de un pueblo y su colegio que hicieron posible el hallazgo de los restos de Yves. Recordaron que el terrorismo de Estado comenzó antes del 24 de marzo de 1976, aún en democracia, con el accionar de la Triple A (Alianza Anticomunista Argentina) que puso en pie el sistema de persecución, secuestro y torturas que luego sería perfeccionado y utilizado por el gobierno dictatorial.
            
 “Nosotros defendemos los derechos humanos, pero hay que pasarlo al compromiso de acción. El objetivo nuestro era darle identidad a esos NN que todos sabíamos que estaban enterrados en Melincué, un pueblo de 2.500 habitantes”. Éste fue el planteo que, en su condición de docente, se hizo Juliana a sí misma.

Después de los pormenorizados relatos de los expositores, que se extendieron por más de una hora y media, los estudiantes pudieron hacer preguntas.

¿Saben los motivos por los que desaparecieron los chicos del liceo?, sorprendió con su pregunta una alumna, lo que motivó varias respuestas. Pero quizás la más contundente fue la de Sofía, hija de Yolanda Erize presente en el auditorio, quien respondió: “Hay un problema en la formulación de la pregunta: como si estuviera diciendo ‘algo habrán hecho’. Acaso pueden existir motivos que justifiquen semejantes violaciones a los derechos humanos, si existen esos motivos deberíamos replantearnos el mundo”.

Eric advirtió que “en el caso de los tres desaparecidos del Liceo, ellos militaban. Pero además hubo una metodología para imponer el terror: secuestrar, desaparecer, mantenerlos detenidos, torturados en campos de concentración y matarlos. O con los vuelos de la muerte, que los tiraban al río o al mar, vivos”.

A su vez, Marie-Noëlle agregó que “ningún terrorismo de Estado es justificable. Nada justifica las aberraciones, las torturas infinitas, desapariciones, robos de bebés, bebés arrebatados a sus madres a las que mataban, robos de las casas, propiedades, suplantaron identidades. Nada justifica eso”. 

Otro alumno preguntó cuál fue la posición del Liceo durante la dictadura. “En esta escuela nadie hizo nada. Con las familias de desaparecidos, nadie hizo nada”, respondió tajante Marie-Noëlle, destacando “este proyecto (pedagógico) que es un primer paso, que promueve un grupo de ex alumnos, porque justamente entendemos que el Liceo Franco Argentino tiene que posicionarse como se han posicionado tantos lugares en Argentina”.

“Cuando eso pasó (en 1976) yo no sabía dónde esconderme, No podíamos hablar, el miedo era tremendo. No sabíamos por dónde venía la cosa. Durante mucho tiempo y esto ha sido paralelo con otras cosas que pasaron en el país.  Les puedo asegurar que la indiferencia era total aquí”, señaló Marie-Noëlle, quien vive en España y ese día volvía a pisar por primera vez el Liceo desde que se había recibido en 1979.

Esta fue la vivencia de Marie-Noëlle en su adolescencia en el liceo, en una época en que convivían allí la libertad de pensamiento con los ecos de la represión que venían de afuera del colegio.  Destacó, en cambio, el respaldo que tuvieron del gobierno del entonces presidente francés François Mitterrand, que incluso pagó a un abogado argentino -Horacio Méndez Carreras- para que represente a las familias de desaparecidos franceses en el país y cuyo trabajo permitió a la familia Erize reconstruir parte del derrotero que vivió Marie-Anne desde su secuestro. 

Fue él también que en el año 2000 advirtió sobre un viaje de Jorge Olivera a Italia, se logró su detención en Roma a pedido de Francia que lo acusaba por la desaparición de Marie-Anne, aunque finalmente el represor fue liberado merced a un certificado de defunción aprócrifo llegado por fax desde Buenos Aires, lo que significó un conflicto entre Francia e Italia. Años más tarde, fue detenido en Argentina para ser juzgado en San Juan. 

Quien escribe estas líneas, representante del ‘Grupo Placa’ presente en el auditorio, contó entonces a los estudiantes el proyecto de un grupo de ex alumnos de distintas camadas, algunos basados en París y otros en Buenos Aires, de impulsar la colocación en el Liceo de una placa en memoria de Yves, Cecilia y Marie-Anne, e invitó a los chicos a firmar el petitorio, que ya cuenta con más de setecientas firmas, para avalar la iniciativa.

“Sabemos por ejemplo que hubo chicos que terminaron el liceo en los 90, que durante su cursada nunca escucharon hablar de que había ex alumnos desaparecidos. Esto no puede pasar más, que todos los chicos que pasan por el Liceo sepan que acá hubo desaparecidos!”, dijo.

Al cierre de la mesa redonda, los expositores instaron a los chicos a defender la democracia para que “¡Las dictaduras nunca más!”.

Tras agradecer a los expositores, al colegio por la oportunidad de la mesa redonda, a los docentes que acompañaron, y a los alumnos que escucharon atentamente, Marina Chiaramonte invitó “a seguir trabajando para construir la memoria del liceo francés”.

La rectora Sabine Dubernard agradeció a su turno y habló en francés:  “Je veux remercier les élèves, l’équipe pédagogique du lycée, les intervenants. (…) les enseignants sommes là pour travailler, bien sûr, sur les savoirs et les apprentissages mais aussi pour construire notre mémoire et l’aider à se construire. Il est fondamental de ne pas oublier et c’est pour ça qu’on est là. On n’a pas à debattre si c’est bien ou si c’est mal, s'il fallait ou il ne fallait pas. On a à savoir, à essayer de comprendre et c’est grâce à des gens comme vous qu’on peut le faire”, a-t-elle dit.

(“Los docentes trabajamos claro para los saberes y los aprendizajes, pero también para construir nuestra memoria y ayudarla a construirse. Es fundamental no olvidar y es por eso que estamos acá. No se trata de debatir si está bien o mal, si había que o no había que,  tenemos que saber, tratar de comprender y gracias a esta gente podemos hacerlo”, concluyó).

El encuentro fue íntegramente filmado por Gabriela Verra, alumna de E3, cuya colaboración agradecemos especialmente.

Liliana Samuel (Grupo Placa).